Kigali, Rwanda (PANA) - Le département rwandais de la Météorologie levé vendredi toute ambiguïté sur un éventuel phénomène de fortes pluies qui pourra frapper le Rwanda durant les trois prochains mois affirmant que les précipitations seront plutôt moins intenses que prévus à travers ce pays d'Afrique de l'Est.
D'après le directeur de la Division des services météorologiques et de la Division des applications au département rwandais de la météorologie,Antoine Twahirwa, il n y aura pas de fortes pluies, ni de foudre ou de tonnerre pendant la prochaine petite saison des pluies qui s'étend normalement de Septembre jusqu'au mois de décembre chaque année au Rwanda"La population doit rester vigilente car c'est une période où l'on peut certes observer un net regain des températures et voir voir des précipitations complémentaires avec les pluies les plus soutenues ", ajouté M.Twahirwa.
Abondant dans le même sens,le Directeur Général du Service de la Méteo au Rwanda, John Ntaganda a indiqué que les prévisions météorologiques permettent normallement aux agriculteurs de planifier correctement leurs activités en vue de mieux s’adapter aux conséquences du changement climatique.
Cette déclaration d'un officiel rwandais intervient au moment où l'ONG Oxfam international estime dans son récent rapport qu'une météo capricieuse et des saisons imprévisibles influent sur les cultures des agriculteurs et affament les populations notamment en Afrique sub-saharienne.
Alors que l'ONG déplore qu'aucun pays n'est jusqu'ici suffisamment préparé pour faire face aux conséquences du changement climatique, les responsables du service de meteo au Rwanda affirment qu'au regard de l'état actuel concernant le recours à la technologie dans la mesure du climat, il faudrait faire confiance aux résultats issus des prévisions météorologiques.
Le phénomène climatique El Niño, l’un des plus puissants des dernières décennies, frappe durement la Grande Corne de l'Afrique. Dans cette partie du continent, plusieurs millions de personnes pourraient manquer de nourriture en 2017, selon les organismes humanitaires opérant dans la sous-région.
Jusqu'à ce jour, les Gouvernements de la sous-region en étroite collaboration avec chercheurs dans le domaine de changement climatique et de gestion des catastrophes ainsi que les agences des Nations Unies sont en cours de se familiariser avec la méthodologie et les nouvel outils pour l'établissement de bases de données nationales sur les sinistres et catastrophes naturalles. Cinq pays de la région - Djibouti, Ethiopie, Kenya, Rwanda et Ouganda - ont développé ces bases de données accessibles au public, indique-t-on.
Source: PANAPRESS
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